La Grande Classique 2014

28 septembre 2014

Chouette les courses ont repris pour nous! oui, mais pourquoi ? Eh bien, pour plein de raisons :

1- Tout d’abord le plaisir de ne pas dormir la veille d’une course

2- Mettre 5 h à préparer ses affaires

3- Avoir mal partout (un mal psychologique bien sûr !)

4- Cogiter pendant une semaine sur le temps que l’on va réussir à faire le jour J

5- Durant la semaine précédant la course : regarder 10 fois par jour la météo

6- Etre pressé d’être dans un état second avec plein de courbatures

7- Se lever à 5h du matin pour être dans les premiers sur la ligne

8- Retrouver le froid matinal au départ et se demander ce que l’on fait là

9- …Etc

Mais si si, on adore cela !!! En fait , il ne faut pas chercher à comprendre... C’est ça le truc !!!

Les courses ont repris… Et on commence aujourd’hui avec la 37^ème de Paris Versailles (appelée aussi la Grande classique) avec un groupe conséquent de rumbasiens! Chacun avait son petit objectif : c’était bien sympa d’échanger dessus dans le train, dans le sas de départ et après la course !

Notre coach nous avait prévu un planning aux petits oignons. RDV : 6h50 à la mairie de Bois d’Arcy... Dur dur ! Voiture jusqu’à Versailles sans encombres (surprenant pour un dimanche matin !! J) pour prendre le RER, direction Tour Eiffel. Notre petit groupe se cale dans un wagon et on papote de choses et d’autres, mais surtout de la course ! Arrivée – on entend la musique de l’échauffement en sortant de la station! Pourtant nous sommes 2 heures avant le départ ! L’ambiance est à la détente et la bonne humeur règne, certain(e ! J) se fendent de quelques pas de danse et nous voici aux pieds de la Tour Eiffel avec une météo tip top !! Le sac poubelle sur le dos était presque abusé, sauf que la notion de perception du froid est un peu bouleversée quand on se réveille à 5h30 un dimanche matin J….

Quelques minutes sur le stade pour un petit décrassage avec un peu de zumba pour les filles…puis hop hop direction la ligne de départ pour un squat des rumbasiens en première ligne.

Reste plus qu’à attendre 10h ! Finalement on n’aura pas vu le temps passer… le stress monte en même temps que l’animateur nous fait le point des minutes restantes ! ça y est, le départ est envoyé. Après les élites et les dossards préférentiels, notre tour de nous élancer arrive !

Voici ma (Pierre) course vécue de l’intérieur…

Les 6 premiers kilo, le long de la Seine sont magnifiques malgré un slalom entre les coureurs. Mon esprit reste focalisé sur la montée de la Côte des Gardes et sur le fait de garder un peu de jus pour la gravir sans trop de peine. Allez la voici, on y va, on baisse la tête, on réduit les foulées, on utilise les bras et en avant. Au 7^ème un coup d’œil à la montre et mince ! je suis en retard de plus de 50’’. Tant pis. J’avais pourtant pas l’impression d’avoir trainé. Arrivée en haut, je vais bien mais un peu asphyxié… j’arrive à relancer. Au 12^ème, je sens mes jambes un peu lourdes. Allez on a connu pire. Faut gérer. A nouveau un coup d’œil sur la montre et à ma grande surprise, je suis dans les temps pronostiqués par Daniel, même en avance. Faut pas lâcher. Arrivé en bas de Versailles, il ne me reste plus de jus du tout. Cela ressemble beaucoup à ce que nous connaissons lors du dernier kilo à la base de loisir. Reste plus qu’a contracter les abdos, serrer les dents et tout le reste d’ailleurs pour franchir cette ligne. C’est fait.

J’éteins le chrono !1h12’28’’ - contrat rempli - Youpiiii

Reste un détail que Steph finira de vous raconter dans sa version à elle : on a décidé de rentrer à Bois d’Arcy en courant pour cause d’entrainement de notre « Chat Linge » ….

Et… Ma (Steph) version de ma course vécue de l’intérieur !

Allez départ ! Je voie les Rumbasiens s’élancer chacun à son rythme ! J’ai l’impression qu’ils ont des piles dans les jambes ! ET je lance les miennes ! 2^ème km : je faiblis un peu… Mais je tiens parce que LA Côte va être dure… Il faut dire qu’elle me hante depuis plusieurs jours et tout spécialement je me souviens de l’année dernière à quel point elle fut dure… Et cette fois je suis seule… Alors mettons toutes les chances de notre côté car je serai cramée en haut donc autant prendre ce que l’on peut prendre maintenant ! 6 km au rythme de mes entrainements, la foule me porte, j’arrive au pied de la côte… Allez petits pas, et on utilise tout le corps ! La première partie se passe bien. Puis la 2^ème, puis la 3^ème, puis… j’avais oublié la longueur. En haut de la Côte je me prends à marcher dynamique pour faire descendre le cardio et pouvoir reprendre un rythme soutenu. 10 km en 59 minutes ! Whaou ! Avec cette Côte dans les pattes en plus ! Je me dis que ce sera mieux sur un 10 plat ! Ça me redonne du courage et j’avance dans les descentes. Je récupère un caillou sous la plante du pied droit, je ne veux pas m’arrêter ! Je laisse filer. Les kms s’enchainent, c’est dur mais je veux y arriver en un certain temps J ! et je suis en retard… Les 2 derniers kms ! Il me reste 10 minutes pour les faire… J’arrive à les faire en 11 minutes… Mais je suis contente ! 1h35 ! C’est 35 minutes de moins que l’année dernière! Il reste encore de la marge de progrès !

Je retrouve le groupe, et m’occupe de ce « caillou » qui s’est traduit en une belle ampoule… Aïe.

Il faut rentrer à bois d’Arcy… On commence à courir accompagnés d’Helen. Au bout de 4 km, je ne peux plus avancer.. L’ampoule est plus forte et le Compeed ne tient pas ses promesses. Pierre part avec Helen vitesse + +, pour venir me rechercher en voiture ! François et Anne me retrouvent entre temps et me ramènent ! merciiiiii !!!